« ומי כעמך כישראל גוי אחד בארץ »

« Et qui comme Ton peuple comme Israël nation UNE sur (dans/pour) la terre » (Chemouel II 7,23).

Novembre 2023. Mise à jour janvier 2025.

Le vêtement que porte l’homme a une consistance bien réelle. Il est visible, palpable, il protège du froid, des blessures, il s’use etc. Et « il se meut » sous l’impulsion des mouvements de son hôte. Mais, ce vêtement n’est évidemment pas l’homme qui le porte. Quel est l’idiot qui dirait que l’habit est l’homme ?

Ainsi, à l’image de cet habit dont se couvre l’homme, ou à l’image de la physique classique qui est comme un habit dont se revêt la mécanique quantique, ou encore, à l’image du corps qui est comme l’habit de l’âme, l’histoire visible et appréhendable de notre monde, n’est qu’un habit qui revêt et cache une Réalité plus profonde. Cette Réalité est le véritable moteur, la véritable âme, qui met l’habit en mouvement et qui le rend perceptible, tangible, et donc cohérent aux yeux des hommes.

Considérons cette Réalité comme étant représentée par la première lettre de l’alphabet, lettre de l’Unité. Cette lettre s’appelle alef א. Sa valeur numérique est 1.

Selon le calendrier hébraïque, nous sommes en 5785. Nous sommes donc à la fin du sixième millénaire.

Tous les avis des Maîtres d’Israël semblent être en accord concernant les particularités de la période que nous vivons actuellement. En effet, il semble que tous nous disent qu’à la fin du sixième millénaire, nous atteindrons la fin d’un cycle d’une durée clairement connue de 6000 ans. Nous sommes donc à la veille d’un nouveau cycle pour toute l’humanité qui démarrera au septième millénaire. Il va de soi que cette transition s’effectue sur plusieurs dizaines d’années. Une transition aussi essentielle que celle-ci peut même démarrer plusieurs siècles plus tôt. Par exemple, le retour d’Israël sur sa terre a démarré bien avant Theodor Herzl ! Lui-même n’étant « que » l’incarnation, ou l’habit, qui donne à l’histoire une perspective intelligible et donc interprétable par l’homme.

Cette année 5785 dans laquelle nous sommes, est à l’image du vendredi soir qui annonce l’arrivée imminente du Chabat. Elle nous indique que nous sommes véritablement, concrètement, à la fin de cette transition.

Les Sages d’Israël nous enseignent que cette fin de cycle sera compliquée, mouvementée mais aussi d’une violence extrême, à l’image, entre autres, de la Shoah et du 07 octobre 2023, mais aussi des exploitations ignobles, parfaitement structurées et planifiées, des peuples africains par les pays se qualifiant eux-mêmes de « développés, civilisés et… humanitaires ».

Nos Sages nous enseignent que durant cette fin de sixième millénaire, tous « les scélérats, les criminels » (רשעים) qui ont jalonnés l’histoire reviendront en « réincarnation ». Nous parlons bien entendu principalement des dirigeants du monde, des hommes de pouvoir qui ont « habillé » l’histoire. Ces dirigeants « réincarnés » reviendront à nouveau en tant que chefs d’états ou tout du moins en tant qu’hommes de pouvoir.

Dès lors, nous ne pouvons faire fi des avertissements et mises en garde des Sages d’Israël. Tout comme nous ne pouvons dénigrer leurs enseignements (ח’ו) qui pourraient nous permettre de nous dépêtrer ainsi que de nous dégager de ce grand tumulte et de cette grande confusion qui règneront à la fin du sixième millénaire, donc à notre époque.

Citons un avertissement de nos Maîtres. Ils nous avertissent et nous disent que précisément et particulièrement à notre époque, la vérité aura disparu de notre monde ! Plus encore, car nettement plus vicieux et fourbe, ils nous disent qu’à la fin de ce sixième millénaire, donc aujourd’hui, toutes les valeurs morales seront inversées. Ils précisent et nous disent que la vérité sera considérée comme le mensonge et que le mensonge sera lui considéré comme la vérité. Actuellement, qui est l’être censé et équilibré qui ne constate pas au quotidien ces dires de nos Maîtres ?

Nous ne pouvons donc en aucun cas esquiver notre actualité et contribuer à laisser croire que « tout le monde il est gentil » et que nos dirigeants, plus blancs que neige, ne souhaitent que le bien de l’humanité. Notre période nous contraint à insérer dans nos études de Torah, ici et là, l’un ou l’autre développements concernant des évènements de nature « politico-sociales », qui se déroulent sous nos yeux. Aujourd’hui, sans doute plus que jamais, nous sommes obligés d’essayer de faire jaillir la lumière de la Torah dans notre sombre et effrayante actualité. La Torah est lumière et vie, espoir et joie. Elle est un flambeau vivifiant à saisir de toutes ses forces.

Il est dans la Torah une notion fondamentale et centrale qui s’appelle תשובה Téchouvah. La תשובה Téchouvah signifie « revenir », c’est-à-dire, en parallèle, se séparer de ses bêtises, de ses folies, de ses pulsions malsaines ainsi que s’éloigner de toutes sources néfastes et polluantes. Ce concept de תשובה Téchouvah « contient » et actionne une sorte de processus qui nous aide à revenir vers notre être le plus profond. Elle nous aide à nous reconnecter à l’essentiel, c’est-à-dire à « l’énergie fondamentale » que l’on pourrait appeler notre « moi » véritable, mais que nous appellerons notre « partie d’âme » la plus enfouie, c’est à dire notre Néchamah נשמה.

Les Sages d’Israël nous enseignent que cette extraordinaire « notion » appelée תשובה Téchouvah a été créée, tout comme la Torah, avant la Création des Mondes.

La valeur numérique/énergétique de תשובה Téchouvah est 713.

תשובה ה ב ו ש ת
713 = 5 2 6 300 400

Nous avons vu dans la deuxième rubrique de l’onglet introduction ( « La Torah, Artisan des Mondes » ) que la Torah précède la Création, et ce grâce à l’alphabet dit « -1 » que nous avons appliqué au premier mot de la Torah. A présent, faisons de même mais cette fois-ci avec les 2 premiers mots de la Torah, c’est-à-dire « בראשית ברא Berechit bara/Au commencement créa » .

La valeur numérique/énergétique simple de ces 2 mots est 1.116 (913+203) :

א ר ב
ת י ש א ר ב
1 200 2 + 400 10 300 1 200 2

Maintenant, « remontons le temps » mais gardons à l’esprit que nous sommes avant la Création, donc le temps et l’espace, tels que nous les connaissons, n’existent pas encore. Dès lors, toutes les notions d’avant, d’après, d’au dessus ou d’en dessous n’ont pas de consistance liée à nos lois physiques. Nous n’utilisons donc ces notions que pour nous permettre de rationnaliser notre propos. Bref, regardons ce qu’il y avait avant ou en dessous de ce flux énergétique 1.116 בראשית ברא Berechit bara (Au commencement créa), par l’intermédiaire de l’alphabet « -1 » :

א ק א ש ט ר א ק א
1 100 1 + 300 9 200 1 100 1

Et à nouveau, nous rejoignons l’enseignement de nos Maîtres qui nous disent que la תשובה Téchouvah existait avant la Création des Mondes, puisque la valeur numérique/énergétique des lettres dévoilées par la permutation dite « -1 » des 2 premiers mots de la Torah nous donne 713 qui est la guematria du mot, du concept, du processus תשובה Téchouvah !

Hachem a donc créé le remède, donc la תשובה Téchouvah, avant la maladie, c’est-à-dire avant l’erreur, la faute, le mal. Cet enseignement est très encourageant car la תשובה Téchouvah n’est dès lors pas soumise au temps puisqu’elle existait avant la création du temps. Elle est donc intemporelle, libre de toute contrainte liée au temps et à l’espace. Du coup, elle est accessible à tout moment et à tout endroit par quiconque choisirait de l’activer, même en ces temps chaotiques et obscurs. Les Sages nous enseignent qu’un homme qui fait une תשובה Téchouvah sincère même 1 minute avant sa mort, peut réparer énormément de dégâts qu’il a occasionnés à son être profond, c’est-à-dire à son âme. Si le corps s’arrête, il n’en n’est pas de même pour l’âme. Au contraire, comme nous l’enseignent nos Maîtres, « Ce monde ressemble à un portique ouvert sur le monde qui vient » (Avot 4,16) (Messilat Yécharim, Ram’hal (Rabi Moché ‘Haïm Luzzato, 1707 – 1746), Chap.1 : Sur l’engagement de l’homme/Adam dans son monde).

Fils et fille d’Edom (c’est-à-dire de l’occident), toi qui choisirait de donner quelque crédit aux Textes du Tanakh, que ton coeur s’illumine et que tu te hâtes de consulter le livre de עבדיה Ovadyah. Qu’à sa lecture ton coeur tremble de peur, qu’il se remplisse de honte, mais qu’en même temps, il vibre d’une joie intense et envahissante à l’idée de savoir qu’il n’est pas trop tard pour t’inscrire dans le processus de ta propre et intime תשובה Téchouvah.

Nous pouvons, nous devrions, tous tenter de nous corriger, nous améliorer au mieux de nos possibilités et de nos particularités. Nous devons tous nous inscrire dans la poursuite des Voies de la Vérité אמת. Nous devons nous acharner et rechercher ces Voies sans répits, les poursuivre sans se décourager, comme nous l’enseigne le Ram’hal (Rabi Moché ‘Haïm Luzzato, 1707 – 1746) dans son œuvre le « Messilat Yécharim – La Voie des Droits (des Justes) » .

Ainsi, que ces quelques insertions « politico-sociales » sur notre actualité, aussi désagréables ou violentes puissent-elles paraître pour certains, ne soient reçues que comme une étincelle qui allume le feu intérieur puissant de la « תשובה Téchouvah », en commençant par la nôtre !

אמן ואמן.

שמע, ישראל אחד

ECOUTE, ISRAEL (EST) UN

Le peuple Israël est un « tout unifié », une « entité une ». Il est « Un » et indissociable. Israël en tant que « tout unifié », en tant que « entité une », est indestructible, indéfectible.

Son nom en hébreu – ישראל – à lui seul nous l’enseigne. Nous verrons (בע’ה) dans les études intitulées « Unité 1, 2, 3… » que ses lettres et leur agencement nous le susurrent. Ce nom lumineux est la source, la matrice, le sceau de l’unité de ce peuple unique, au destin exceptionnel et extraordinaire.

En pourchassant et en massacrant les juifs tout au long de l’histoire aux quatre coins du monde, les ennemis d’Israël n’ont eu de cesse de confirmer cette unité des hébreux. A toutes les époques, y compris la nôtre, la haine surnaturelle du juif déferle sur chacun d’eux où qu’ils se trouvent. Les ennemis d’Israël ne font aucune distinction entre les individus juifs, ni selon les lieux, ni selon les statuts individuels, ni selon les circonstances quelles qu’elles soient. C’est juste une question de temps et d’opportunité pour tous ceux qui abhorrent Israël et l’entièreté de son peuple : « T’es juif, t’es coupable. D’ailleurs, tu n’est le bienvenu dans aucun lieu, ni sur ta terre, ni ailleurs. Qui plus est, tu n’as pas à te défendre, contre qui que ce soit ». Et ce, même contre ceux qui veulent tout simplement ta destruction totale, contre ceux qui l’écrivent clairement dans leurs chartes politiques et autres textes religieux dans lesquels s’enracinent ces chartes ; ceux qui le disent sans équivoque, qui le chantent, qui le vomissent ; ceux qui distribuent des bondons et des biscuits à tout va dans les rues, portés par des chants de joie et de victoire lorsqu’un fils d’Israël, bébé, adulte, femme, homme, vieillard, peu importe, est tué ou massacré et ce, de nos jours, mais aussi depuis des décennies, des siècles et des millénaires ! En résumé : « T’es juif : crève ».

Ces ennemis d’Israël et du juif ne sont pas tous issus du même moule idéologique. Ils sont même plutôt ennemis entre eux. Mais, portés par cette cause commune anormalement puissamment attractive, qui veut la destruction d’Israël et des juifs, et uniquement pour cette cause, ils se « confondent » , ils se « mélangent », ils sont comme des frères. Qu’ils soient descendants de Edom (l’occident) ou descendants d’Ichmaêl (l’islam), dès que l’ambiance s’y prête, et souvent sans même savoir pourquoi ni sans même se poser la moindre question, ils sont tels des créatures lobotomisées, immondes et abjectes, qui sont entraînées par une sorte d’énergie satanique. Ils n’aspirent qu’à tuer du juif pour les uns, et à encourager les assassins pour les autres. Tous se délectent de la souffrance atroce qu’ils occasionnent, que ce soit en premières lignes, sabre à la main, ou par procuration, assis dans leur salon. Dans cette atmosphère de terreur, même les non juifs, amis sincères d’Israël, doivent être prudents. Ils sont eux aussi exposés à ces innombrables fous furieux démoniaques qui se trouvent sur tous les continents. (Précisons qu’il y a une énorme différence (et non nuance) entre les amis sincères d’Israël et les soi-disant amis d’Israël qui eux ne sont uniquement intéressés que pour des raisons économiques et géopolitiques, donc politico-militaires. Ce principe des faux amis est similaire à l’amitié que donne l’occident à l’Ukraine. N’ayons pas peur d’affirmer que les fondements de ces pseudos amitiés sont exactement pareils dans les deux cas).

En 2025, une personne, même de peu de culture ou sans diplômes, peut-elle réellement oser prétendre ne pas être au courant des désirs les plus intimes des ennemis d’Israël ? A l’opposé de ces gens de peu de culture, est-il réellement possible d’être à la fois détenteur de diplôme(s) prestigieux, s’afficher comme quelqu’un d’intelligent et rempli de savoir, tout en faisant semblant ne pas connaître les desseins des ennemis d’Israël, ou encore en les esquivant, ou encore en les déniant ? Quelqu’un peut-il vraiment faire croire en 2025 qu’il ne connait pas la finalité génocidaire de cette idéologie de la haine du juif et d’Israël ?

Finalement, est-il possible en 2025 que celui qui soutient et encourage les ennemis d’Israël et des juifs, puisse encore feindre qu’il ne soit pas lui-même habité par la même détestation d’Israël tel que le sont ces créatures sataniques qu’il soutient ?

Cette « idéologie satanique » existe depuis la nuit des temps et est parfaitement connue de tous. Nous ne faisons pas face à une situation nouvelle remplie d’inconnues, tel le COVID. Impossible de dire « Tiens donc, voici quelque chose de nouveau et d’innovant. Connais pas. Allé, allons voir ce qu’est cette haine du juif ». Si ce n’était pathétique, dramatique et monstrueux, ça en serait risible aux éclats.

Notons que la valeur numérique du nom שטן Satan est 359. Nous en reparlerons dans nos études, tant concernant Esaü qu’Ichmaêl.

La personne qui est portée par un stimuli extérieur, parfaitement perceptible et identifiable, sans parvenir à un moment à s’interroger, ne fût-ce qu’un tout petit instant, sur les caractéristiques du courant qui l’entraîne, ne fait très probablement que révéler son intériorité la plus profonde. Il ressemble à Esaü vendant son droit d’aînesse pour s’empiffrer et bouffer un plat de lentilles. Ses vices ainsi que ses pulsions intimes qui l’animent se dévoilent et le démasquent tel qu’il est.

De fait, tôt ou tard, la Vie, Hachem, dévoile aux yeux de tous qui nous sommes réellement.

C’est un peu à l’image du combattant dont on ne peut mesurer la véritable valeur que de manière inopinée, c’est-à-dire lorsque la Vie le place dans une situation inattendue, et non préparée par des instructeurs, de danger extrême et bien réel. C’est là et uniquement là que se dévoilent sa véritable valeur et sa véritable nature. Là, il est qui il est, sans maquillage et autres artefacts !

C’est absolument incroyable, extra ordinaire, démentiel. Si ce n’était enraciné dans le mal le plus vil, on pourrait qualifier cette haine perpétuelle d’Israël de miraculeuse. D’ailleurs, ce phénomène ne peut être approché et compris que grâce au Tanakh et aux enseignements des Maîtres d’Israël. C’est seulement au coeur de ces textes merveilleux que tout devient clair, limpide, presque trop évident.

Ainsi, aujourd’hui, rien de nouveau sous le soleil. Qu’ils soient dans une grande pauvreté ou qu’ils se pavanent dans des voitures de luxe et dans des costumes de hauts couturiers, les ennemis du juif semblent tous avoir un point en commun repérable aisément pour celui qui est encore habité par la vie, et non la mort, donc par une étincelle humaine (dans le sens adamique du terme et donc Thoraïque). En effet, ces ennemis nauséeux d’Israël ressemblent à des entités non humaines qui irradient la mort. Ils la transpirent. Il est impossible de ne pas sentir et observer que c’est véritablement elle qui les anime. Cette mort semble exhaler de leurs pores, elle semble dégouliner tant de leur chair que de leur chaire. Elle se manifeste de manière limpide, bien trop évidente. Elle se lit dans leurs yeux, elle s’exprime au travers de leurs mimiques et autres attitudes révélatrices. Plus simplement, elle s’entend distinctement dans les langages abrupts et sauvages des uns, ainsi qu’au travers des verbiages vides de bon sens et d’intelligence des autres, qui se veulent subtils et raffinés.

Aujourd’hui, tous ces ennemis du juif, continuent donc avec hargne et sauvagerie à rappeler à tout Israël qu’il est « Un » et indissociable. Si ce n’était par le biais du mal absolu, nous pourrions être en joie. En effet, inconsciemment, toutes les nations du monde confirment et rappellent aux yeux de tous que Israël est « Un », tel que le Tanakh nous l’enseigne !